Chaque été, c’était la même histoire : mes courgettes démarraient bien… puis arrivaient les premières taches blanches. L’oïdium. Ce champignon sournois qui s’installe dès que l’humidité stagne un peu trop. J’avais beau essayer toutes sortes de traitements naturels, rien ne tenait sur la durée. Jusqu’à ce que je découvre la phacélie. Depuis que je la sème à côté de mes courgettes, je n’ai plus eu la moindre trace de maladie. Et je n’ai rien changé d’autre dans ma routine.
Pourquoi la phacélie est devenue ma plante favorite au potager ?
Au départ, je cherchais simplement un engrais vert pour protéger et enrichir mon sol. Mais la phacélie m’a offert bien plus :
- Elle pousse vite et couvre le sol, empêchant l’humidité de s’installer.
- Ses racines fines améliorent la structure du sol et favorisent l’aération.
- Elle crée un microclimat plus sec, défavorable à l’apparition de l’oïdium.
- Ses fleurs mauves attirent une foule de pollinisateurs, qui boostent la production des courgettes.
Je ne m’attendais pas à ce qu’une plante aussi discrète joue un rôle aussi central dans la santé de mon potager. Et pourtant…
Comment intégrer la phacélie à côté des courgettes sans les gêner ?
Le secret, c’est de bien la positionner et de la semer au bon moment :
- Je sème la phacélie en bordure ou entre les rangs de courgettes, en gardant au moins 30 cm d’espace.
- Je la sème à la volée, puis je ratisse légèrement pour recouvrir les graines.
- Elle germe vite, en moins d’une semaine, et ne demande aucun arrosage particulier.
Je ne la coupe pas sauf si elle devient trop envahissante. Et en fin de saison, je la fauche à la main et je la laisse se décomposer sur place, ce qui nourrit le sol naturellement.
Quels résultats concrets sur la santé et la production des courgettes ?
Les bénéfices ont été immédiats dès la première saison :
Avant la phacélie | Après la phacélie |
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Oïdium dès mi-juillet | Aucune trace jusqu’à l’automne |
Feuilles jaunies et stressées | Feuillage dense, bien vert |
Production moyenne | Récolte prolongée et abondante |
Ce que j’ai compris, c’est que la phacélie agit comme un rempart invisible. Elle équilibre l’environnement, limite les excès d’humidité et renforce la vitalité du sol. Résultat : des plants plus robustes, plus résistants, sans aucune intervention chimique.
Est-ce que cette méthode peut vraiment remplacer les traitements classiques ?
À mes yeux, oui. Et largement. La phacélie ne soigne pas à proprement parler, mais elle prévient. Elle empêche le problème d’apparaître, ce qui est encore mieux. C’est un geste préventif, naturel, et très facile à mettre en place.
- Aucune application à renouveler
- Pas de pulvérisation ni d’odeur
- Un sol enrichi en prime pour la saison suivante
Depuis, je la sème aussi près de mes tomates, de mes aubergines, et même dans mes allées pour éviter que la terre ne reste nue. C’est devenu un réflexe.
Et vous, avez-vous testé les engrais verts en culture associée ?
Si l’oïdium vous pourrit la vie chaque été, essayez cette méthode. Semez de la phacélie au pied de vos courgettes dès le printemps. Observez. Et venez me dire ce que ça a changé pour vous. Je suis convaincu que, comme moi, vous ne ferez plus jamais sans.