La Municipalité de Quimper fait face à une pénurie de logements et a décidé de durcir la réglementation concernant les meublés de tourisme. À partir du 1er mars 2025, les propriétaires ne pourront plus déclarer qu’un seul bien à louer dans le centre-ville. Par ailleurs, une autorisation de changement d’usage sera obligatoire pour les meublés qui ne constituent pas la résidence principale, une mesure qui s’applique aux locations de plus de 120 jours par an. Depuis le 1er janvier 2024, tous les loueurs doivent également déclarer leurs biens auprès de la mairie. Cette décision vise à réguler le marché locatif local et à améliorer l’accès au logement pour les résidents.

À partir de 2025, la ville de Quimper met en place une réglementation stricte concernant les meublés de tourisme, notamment ceux réservés via des plateformes comme Airbnb. Face à une pénurie de logements croissante, ces nouvelles mesures visent à limiter le nombre de biens loués à des fins touristiques et à protéger le marché locatif local, souvent affecté par ces pratiques. Cet article explore les nouvelles lois, ce qu’elles impliquent pour les propriétaires et les locataires, ainsi que les impacts potentiels sur le paysage immobilier de Quimper.

Contexte de la législation

La ville de Quimper, comme de nombreuses autres communes françaises, fait face à une crise du logement exacerbée par la croissance des locations touristiques. Les éternels débats autour des plateformes comme Airbnb ont incité les municipalités à prendre des mesures pour préserver les habitations destinées à l’usage permanent. Avec l’essor des meublés touristiques, nombreux sont ceux qui ont choisi d’opter pour cette solution économique lucrative plutôt que de louer leurs biens à des partenaires à long terme.

Le Conseil municipal de Quimper a réagi en adoptant une série de régulations visant à encadrer l’utilisation de ces meublés de tourisme. Ainsi, à partir du 1er janvier 2024, les propriétaires de meublés touristiques devront obligatoirement déclarer leurs logements en mairie. Cette déclaration, qui se déroule sur une plateforme dédiée, donne lieu à l’octroi d’un numéro d’enregistrement, permettant à la municipalité de suivre et de contrôler les locations.

En outre, dès le 1er mars 2024, les propriétaires dont les biens sont loués plus de 120 jours par an devront demander une autorisation de changement d’usage. Cela signifie que tout logement autre que la résidence principale ne peut être loué sans l’aval des autorités municipales. Ce changement a pour but de garantir que les logements restent accessibles aux résidents et à ceux qui recherchent un logement permanent à Quimper.

Les nouvelles restrictions : implications pour les propriétaires

Pour les propriétaires, ces nouvelles réglementations représentent un changement significatif de paradigme de location. Le Conseil municipal a décidé, le 17 octobre 2024, de limiter le nombre d’autorisations de changement d’usage à deux par propriétaire et une seule pour les biens situés dans le centre-ville. Cette décision a été prise après que les autorités ont enregistré 91 demandes de changement d’usage, dont une majorité provenait de logements en centre-ville. Cela montre une forte concentration de biens touristiques dans la ville, ce qui n’est pas sans conséquences sur la disponibilité de logements pour les résidents permanents.

Pour illustrer cette dynamique, il est intéressant de noter que parmi ces 91 demandes, 12 propriétaires avaient déjà déclaré plusieurs logements. À l’issue de cette nouvelle réglementation, ces derniers devront faire des choix importants concernant leurs activités de location. La restriction à un seul bien dans le centre-ville pourrait entraîner une diminution des revenus pour certains propriétaires qui dépendent des revenus générés par la location à court terme.

Les changements rendus nécessaires par la ville affecteront également les investisseurs qui pourraient être enclin à acquérir des biens destinés à la location touristique. La limitation des autorisations pourrait constituer un frein à l’investissement immobilier dans ce secteur dans le registre de Quimper du fait que le potentiel de rentabilité est désormais limité pour les nouveaux acteurs souhaitant entrer sur le marché.

Conséquences pour les locataires et le marché immobilier

Au-delà des implications pour les propriétaires, ces nouvelles règles entraîneront également des conséquences pour les locataires potentiels à Quimper. La ville met en avant ses efforts pour lutter contre la pénurie de logements et promouvoir la disponibilité des logements pour ses résidents permanents. En limitant le nombre de meublés touristiques, l’administration municipale espère que cela libérera des logements pour ceux qui cherchent des logements à long terme, augmentant la disponibilité des appartements et des maisons pour les habitants de la ville.

De plus, la réglementation vise à réduire les effets négatifs souvent associés aux locations touristiques, notamment le bruit, les comportements indésirables et l’impact sur le voisinage. Les locataires qui ont du mal à trouver des logements permanents bénéficieraient indirectement de telles mesures. En effet, moins de meublés touristiques pourraient signifier une concurrence moins intense pour les appartements et maisons destinées à la location à long terme.

En somme, l’impact de ces nouvelles règles sur le paysage immobilier de Quimper pourrait être transformationnel. D’une part, le marché locatif pourrait se équilibrer, offrant davantage d’options à une population qui souffre actuellement de l’accès à des logements abordables. D’autre part, la réglementation pourrait générer une certaine résistance parmi les propriétaires qui s’appuyaient sur des revenus réguliers provenant de la location touristique. À long terme, il sera crucial d’observer les effets de ces nouvelles lois pour déterminer leur succès ou leur échec dans la quête d’un marché locatif sain à Quimper.

Les échanges déjà engagés autour de ces réglementations témoignent d’une volonté des autorités locales de répondre au défi du logement. Les enjeux sont donc multiples et stratégiques, tant pour les propriétaires que pour les résidents, créant une dynamique complexe dans le domaine de l’immobilier à Quimper.

Pour plus d’informations sur la situation actuelle et les implications de ces réglementations, les propriétaires et locataires sont invités à consulter des ressources supplémentaires, comme le site d’Airbnb qui aborde les questions relatives à l’enregistrement de biens [source], ainsi que des analyses plus approfondies sur la législation en cours [source].

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Léa Collin, 52 ans, titulaire d’une licence en droit immobilier, j’ai commencé ma carrière dans un groupe immobilier comme responsable juridique. Passionnée de technologie, j’ai rejoint en 2004 une startup développant un logiciel immobilier avant sa revente à un grand groupe d’agences immobilières. En 2006, j’ai rejoint la société M2COM, qui développe un site web dédié au logement étudiant en tant que consultante. D’abord chargée de l’aspect juridique du site ainsi que de la rédaction des contenus et guides pratiques, j’ai participé ensuite à son développement commercial. Depuis, j’ai suivi le fondateur de Morning Femina dans sa nouvelle aventure, j’adore! Tout est nouveau mais rédiger du contenu journalistique pour moi n’est pas si éloigné de ce que j’ai toujours fait. Nous venons par ailleurs de lancer un nouveau média immobilier Lesnews.immo spécialisé dans l'actualité immobilière.