Je pensais tout savoir sur mes courgettes. Pourtant, après avoir appliqué un geste simple emprunté aux maraîchers professionnels, j’ai vu ma récolte littéralement doubler. Sans engrais, sans traitement, juste en adoptant deux réflexes de terrain qui changent tout : le pincement des tiges et le paillage au foin. Vous cultivez des courgettes ? Vous devriez essayer aussi.
Pourquoi le pincement des tiges stimule la croissance des courgettes ?
Le pincement est une technique souvent utilisée par les maraîchers pour favoriser le développement latéral des plants. En coupant l’extrémité principale d’une tige, on provoque une réaction naturelle : la plante se ramifie et produit plus de fleurs femelles, donc plus de fruits.
- Pincez la tige principale quand la plante a 4 à 5 feuilles bien formées.
- Faites la coupe juste au-dessus de la 2e ou 3e feuille.
- Les ramifications secondaires apparaissent rapidement, chacune capable de porter des courgettes.
Ce geste augmente la densité du feuillage sans nuire à l’aération, tout en répartissant mieux les futures récoltes. Le pied produit alors plus régulièrement, sur une plus longue période.
Comment le paillage au foin limite l’arrosage et protège les plants ?
Le deuxième réflexe emprunté au maraîchage, c’est le paillage. En recouvrant le sol avec une couche de foin, on crée un microclimat favorable au pied de la plante :
- Le sol reste humide plus longtemps entre deux arrosages.
- Les racines sont isolées des fortes chaleurs.
- Les mauvaises herbes peinent à se développer.
Installez le foin au printemps, quand les températures sont stables. Étalez-le en couche de 5 à 10 cm, en prenant soin de ne pas étouffer le collet de la plante (la base de la tige). En plus d’économiser de l’eau, ce paillage réduit les risques de maladies fongiques liées aux éclaboussures de terre.
Quels résultats peut-on observer avec cette méthode combinée ?
En mariant ces deux gestes simples — pincement et paillage — vous optimisez à la fois la structure de la plante et la qualité de son environnement. Voici ce que j’ai constaté après une seule saison :
Aspect | Avant | Après |
---|---|---|
Nombre de fruits par pied | 4 à 5 | 8 à 10 |
Fréquence d’arrosage | Tous les deux jours | Une fois par semaine |
Maladies ou dessèchements | Fréquents | Quasiment absents |
Quels outils faut-il pour appliquer ces gestes de maraîcher ?
Bonne nouvelle : aucun outil spécifique n’est nécessaire. Pour le pincement, vos doigts ou un petit sécateur suffisent. Pour le paillage, un seau de foin propre, un peu de patience, et le tour est joué. Pas besoin d’engrais chimiques, ni de produits phytosanitaires. C’est une approche 100 % naturelle, économique, et inspirée des méthodes professionnelles.
Quand mettre en œuvre ces techniques pour de meilleurs résultats ?
Le bon timing fait toute la différence :
- Le pincement : à réaliser une seule fois, au stade 4-5 feuilles, généralement en mai.
- Le paillage : à mettre en place dès que la terre est réchauffée et stable, au printemps également.
Adopter ces gestes au bon moment permet aux courgettes de prendre une longueur d’avance sur les maladies, la sécheresse ou le manque de floraison. Et pour vous, c’est autant de travail en moins… pour une récolte en plus.
Et vous, avez-vous déjà testé ces méthodes de maraîcher sur vos courgettes ? Prêt à booster votre production naturellement ? Partagez vos expériences et posez vos questions : chaque retour compte dans l’aventure potagère !